La perception des saveurs
Lorsque nous posons un aliment sur notre langue, elle analyse les saveurs (acide – sucré…), la température, la consistance. La surface de la langue comporte des papilles en forme de bourgeons qui captent des informations et les envoient au cerveau. Ces informations vont se conjuguer à nos souvenirs et à notre histoire.
La perception des arômes
Les arômes dégagés par ce même aliment qui vient d’entrer en contact avec les papilles remontent par l’arrière-gorge pour atteindre le nez : c’est la voie rétro-nasale, qui nous apporte les arômes constituant 90% du goût. Oui 90% ! Et quand nous sommes enrhumés, nous n’avons aucun goût.
Petit exercice : confectionnez une boisson lactée en mélangeant un peu de lait et une banane dans un mixer, ajoutez du lait de coco et demandez à toute la famille d’aspirer cette boisson avec une paille en se bouchant le nez : qui peut dire ce qu’il boit ?
C’est la combinaison des saveurs et des arômes qui font les flaveurs.
Mais le goût ne se limite pas à cela.
Il y a une multitude de « farceurs » qui viennent influencer notre perception gustative quand nous mangeons : le bruit (l’ouïe), la lumière (la vue), les odeurs (l’odorat)… et notre histoire personnelle.
Ce sont tous ces petits farceurs qu’il faut maîtriser pour trouver le goût juste !